Vidéo de Joseph Bekkari : Ici, C'est Brest. Une explication de notre mouvement.

samedi 5 juin 2010

MENS... CONTREVERITES MANIFESTES, UN PEU DE JUSTICE SOCIAL(iste?) POUR MONIQUE PRUVOST



1- "En accompagnant les familles et les enfants concernés dans ce changement, la ville fait le choix d’adapter le réseau scolaire aux évolutions de notre ville, tout en renforçant la qualité de l’accueil des enfants et les moyens pédagogiques, dans le cadre d’une politique éducative ambitieuse".
 On nous avait effectivement promis à plusieurs reprises un "suivi invividualisé de chaque parent", et bien...
nous ne voyons toujours rien venir!

2- Lors de nos différentes réunion avec M.Sawiki, ce dernier nous a assuré à plusieurs reprises que des postes seraient ouverts si besoin était, notamment à Bugeaud (puisqu'il n'y aurait pas la place pour une classe supplémentaire à Sanquer-République...), et là non plus...

3- Enfin, les changements de postes des différents membres du personnel des écoles devaient se faire au mieux, en tenant compte de la demande des intéressés, parce qu'après tout une mairie socialiste ne se permettrait JAMAIS d'afficher ostensiblement du mépris pour les conséquences sociales de ses actes.
... Or, hier soir Monique Pruvost, EVS depuis quelques années à l'école Levot, nous a appris qu'elle avait reçu sa mutation pour la Cavale Blanche, quartier très éloigné de son domicile -elle habite le quartier autour de Sanquer, celui de l'école Levot-. On lui demande d'accompagner un enfant handicapé: devenir AVS à 1 an avant la fin de son contrat d'EVS et à 3 ans de la retraite!(!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!). 
Elle est très déçue car elle souhaitait rester dans le quartier, dans SON quartier, dans NOTRE quartier, la directrice de République Sanquer avait écrit à la mairie en ce sens. De plus ce qu'on lui propose n'est pas du tout dans ses compétences puisqu'elle est secrétaire comptable à la base. D'ailleurs pour accompagner un enfant handicapé il faut une formation, quelques stages de formation pouvant avoir lieu dans d'autres villes (qui paie le déplacement?), en plus des heures de service en tant qu'AVS. Monique a très peu de moyens, son salaire est de 820 euros/mois, elle ne peut pas se payer le luxe d'allers-retours quotidien du quartier Sanquer, dans lequel elle habite, et la Cavale Blanche, nous la soutiendrons. Monique est une femme de cœur qui s'est tellement bien occupée de nos enfants que tous la considèrent comme un point de repère affectif, quant aux parents nous avons toujours été ravis d'être accueillis par cette femme vive, tendre, pleine d'humour et efficace. 
Nous devons donc tous appeler dès lundi l'Education Nationale et la mairie qui s'était engagée à soutenir Monique.

Le numéro de Mme Pelé inspectrice à Brest est le 02 98 43 84 24.



mercredi 2 juin 2010



ce soir à 17h00

TOUS AU CONSEIL MUNICIPAL

ACTION SILENCIEUSE

Compte-rendu de la réunion du 31 mai:

  • considérant les difficultés de mobilisation permanente des parents (qui ont lutté avec beaucoup de courage jusqu'à présent)
  • considérant le problème de représentativité donc de légimité de ceux qui combattent (trop peu nombreux)
  • considérant que notre dernière revendication principale était un rendez-vous que nous avons obtenu
les parents présents le 31 mai à la réunion du collectif ont décidé que le mouvement devait prendre fin pour cette fois-ci.

                 ...................... mais auparavant, reste à terminer deux ou trois p'tites choses...

d'abord, nous DEVONS être présents au conseil municipal de ce mercredi, afin de clore nos actions en beauté, de marquer les esprits et de prévenir la mairie que dorénavant, et grâce aux élus,
- de nouveaux citoyens vigilents veillent sur le sort à venir des petites écoles;
- qu'il ne sera pas oublié l'inflexibilité seigneuriale de celui que l'on peut appeler Cuillandre Ier (et dernier espérons-le);
- que nous témoignerons chaque fois que possible de la lâcheté politique de la gauche;
- nous en profiterons pour faire connaître, au moyen de pancartes, les conséquences de la politique de la mairie Cuillandre:
          nb d'enfants partants dans le privé
          nb d'enfants de 2 ans non scolarisés
          illustration de situations difficiles non résolues.
Soyons dignes d'accord, mais présents, et dénonçons tous ensemble ces fermetures inacceptables, ces politiciens sourds aux citoyens qu'ils sont censés représenter, leur refus sans argument valable à nous opposer...
ensuite un pique nique festif de fin de mouvement a été proposé, parce que quoi qu'il en soit:
premièrement ce n'est pas l'issue qui compte, c'est le combat
deuxièmement justement, ce combat-ci nous aura permis pour la plupart de connaître, nous apprécier, alors célébrons ensemble la solidarité la rencontre et la convivialité!
rendez-vous dimanche 13 juin au  Fort du dellec, aux environs de midi!

le mot d'O. Cuzon:
Durant ces semaines, nous nous sommes battus et bien battus.
Bien sur, ce soir, nous jetons l'éponge par épuisement. Mais nous ne renierons rien de ce qui nous a animé pendant cette lutte.
Nous avons condamné cette politique injuste qui consiste à fermer des petites écoles maternelles de quartier, lieu d'intégration sociale (en particulier pour les plus défavorisés) et participant à la vie des quartiers. Non, ces petites écoles n'ont pas vocation à être rentables !
Nous avons dénoncé publiquement ces méthodes abruptes et antidémocratriques qui consistent à mettre les citoyens devant le fait accompli par peur du mouvement social. C'est là un reniement des valeurs de la gauche social(iste).
Nous pouvons être fiers des idées et des valeurs que nous avons défendus pendant ces quelques semaines. Et au vu des retours que nous avons eu, nous pouvons penser que nous avons été entendus d'un grand  nombre de brestois-es.
On a posé des jalons de telle sorte que la prochaine fois, avant de fermer une école, certains élu-e-s y réfléchiront à 2 fois
Soyons nombreux/ses au conseil municipal mercredi à partir de 17h avec un message à faire passer "vous nous retrouverez sur votre route chaque fois que vous fermerez des écoles !"

Certes, celui/celle qui se bat peut perdre.
Mais celui/celle qui ne se bat pas à déjà perdu.

lundi 31 mai 2010

rendez-vous


aujourd'hui réunion 18h30 Patronage Laïque Sanquer

au programme:

compte-rendu du rendez-vous avec le maire
le point sur la situation
organisation d'actions

SOYONS NOMBREUX, TOUTE IDEE / OPINION COMPTE!!

jeudi 27 mai 2010

La Démocratie ne va pas de soi. Il faut se battre pour elle chaque jour, sinon nous risquons de la perdre. La seule arme dont nous disposions est la loi


(Paul Auster, Le Leviathan)

Article du Télégramme, lire en direct sur le site: ici

Fermetures de classes primaires. Christian Ménard veut un délai


18 mai 2010
Dans une proposition de loi, ledéputé UMP Christian Ménard suggère qu'un «délai suffisant de concertation et de réflexion soit observé avant toute prise de décision de fermetures de classes primaires». «(...) Cette proposition de loi, indique le député de Châteaulin, a pour unique objectif d'accorder un temps suffisant de concertation et de communication à la recherche de solutions alternatives». Elle suggère qu'une «mesure de fermeture de classe ne pourra être mise en application dans l'année scolaire suivant la première notification» et précise que «cette disposition devra être mise à profit pour améliorer la situation ou, le cas échéant, l'expliquer aux populations concernées (parents, communauté éducative, etc.), afin de réduire les possibles tensions inhérentes à une annonce de fermeture brutale qui n'aurait été ni concertée, ni préparée». «Une fermeture de classe, explique Christian Ménard, est bien souvent loin d'être neutre, engendrant quelquefois des tensions très vives entre les différents interlocuteurs (élus, enseignants, parents d'élèves, autorités académiques...)».

CA Y EST ON L'A -ENFIN- OBTENU / UN PEU DE LECTURE



I. Ca y est, on l'a enfin obtenu!!

Demain 17h00, rendez-vous a été pris avec M. Cuillandre!

Oui, certes, nous avions proposé d'autres horaires, parce qu'à cette heure-là, nous sommes généralement à l'école en train de récupérer les enfants... C'est à ce genre de petits détails qu'on se sent pris en compte et compris dans notre quotidien de parents d'élèves de maternelle!







Pour tous ceux qui le peuvent,
rendez-vous vendredi à la mairie centrale à 18h00
au sortir du rendez-vous de nos délégués avec le maire
...



II. Un peu de lecture:

1- articles de presse:
(pour lire, cliquez sur l'article, il s'agrandit!)



2- affiches nouvelles versions

dans la foulée ne boudons pas notre plaisir, voici (enfin!) les nouvelles affiches sorties tout droit de l'atelier des artistes du CMEL:







mercredi 26 mai 2010

Sud éducation sauve l'honneur

Fermetures des écoles. Sud-Éducation appelle au soutien

Dans un communiqué, Sud-Éducation dit soutenir les parents d'élèves des écoles Levot, Madeleine-Porquet et du Valy-Hir. Le syndicat appelle à un nouveau rassemblement, aujourd'hui. «Sur le fond, Sud-Éducation dénonce
cette décision. Les écoles n'ont aucunement vocation à être rentables et participent à la vie d'un quartier. En les supprimant pour créer de grandes structures avec des effectifs plus importants, la qualité du service d'éducation est fortement diminuée et le lien social particulièrement fragilisé. «Sur la forme, nous dénonçons ce choix qui s'est fait sans aucune concertation ni transparence(...). Les familles appellent donc à se réunir de nouveau (ce mercredi), dans le hall administratif de la mairie centrale (entrée côté rue Frézier), à partir de 10h30. Et Sud-Éducation29 soutient cet appel. «Le maire de Brest doit recevoir les parents et doit entendre la demande de moratoire d'un an ! C'est une exigence démocratique!».

Encore un point pour la droite!



les Bleus aux côtés du peuple!!




... Après le blog de Laurent Prunier, citons un article du blog de Renaud Le Floc'h (conseiller municipal et communautaire, élu du groupe UMP):


1- Datant du conseil municipal

lire en direct sur le blog de R. Le Floc'h

Conseil municipal : fermeture d’écoles

Par Renaud Le Floc'h

Voici mon intervention lors du conseil municipal du 04 mai.

Monsieur le Maire,
Chers collègues,

Le 7 avril dernier, nous apprenions par voie de presse la fermeture de trois écoles maternelles Madeleine-Porquet, Valy-Hir et Levot, soit au total 166 élèves concernés.

Nous venons d’écouter les représentants de parents de ces trois écoles et dans quelques instants, notre collègue Marc Sawicki nous présentera les dernières avancées ou reculades de ce dossier.

En préalable, je souhaiterais revenir sur trois points :

1- Le groupe des élus de l’Union de la Droite du Centre ne s’est pas prononcé sur ce dossier, en tout cas pas officiellement. Mais, en accord avec les parents d’élèves, nous nous sommes tus jusqu’à aujourd’hui, pour ne pas lui donner une tournure politique, ce qui aurait pu être sans doute préjudiciable.

2- Je souhaite également souligner le climat relativement serein dans lequel nous discutons aujourd’hui.
Et je me permets de féliciter à ce propos notre collègue Marc Sawicki pour sa disponibilité et l’esprit constructif avec lequel celui-ci a toujours accepté de discuter avec les parents d’élèves, et vous aussi Monsieur le Maire en autorisant cette prise de parole par les familles.

3- Enfin, cette décision, il faut le rappeler, est et reste une décision municipale. Il n’y a aucun lien entre ce que vous avez décidé et d’éventuelles suppressions de postes décidées par le Rectorat. D’ailleurs, si cela avait été le cas, vous n’auriez pas hésité à en rejeter la responsabilité sur le gouvernement.

Les parents de ces trois écoles, que nous avons rencontrés ces derniers jours ont rappelé vos arguments.
Pour Madeleine-Porquet, c’est la baisse des effectifs (-59% en dix ans) qui justifierait cette fermeture.
Concernant l’Ecole Levot, c’est là encore la faiblesse des effectifs qui est en cause. Selon vous, « il ne serait en effet pas normal de chauffer une école entière quand deux classes seulement sont occupées ».
Enfin, s’agissant du Valy-Hir, le mauvais état de l’établissement serait la cause de sa fermeture. On peut se demander d’ailleurs à ce sujet pourquoi ce qui apparaît comme urgent aujourd’hui en termes de sécurité ne l’était pas il y a simplement quelques jours ?

Quoiqu’il en soit, il ne s’agit pas de tomber dans la facilité et de vous demander de garder coûte que coûte des écoles ouvertes.
Tout le monde ici, monsieur le maire, peut comprendre la nécessité de réorganiser les écoles et que vous deviez faire face à la réalité, même si cela est parfois difficile.
Mais cette triple fermeture dans ces conditions n’est absolument pas acceptable et je m’en explique.

Première raison et principale raison : Où ces enfants pourront-ils aller dès la rentrée prochaine ?
Ceux de l’Ecole Madeleine-Porquet iront certainement à Quizac, à trois cent mètres de là, ok.
Pour l’école du Valy Hir la répartition s’effectuera sûrement entre l’école des Quatre Moulins et Jean-de-la-Fontaine
Pour Levot, la répartition sera encore plus complexe. Le choix aujourd’hui doit se faire entre Sanquer, surchargée, et le Pilier Rouge, en travaux jusqu’en juin 2011 !!! Il reste l’école Bugeaud.
On peut même considérer que votre action va favoriser les inscriptions dans les écoles privées, comme à Saint Joseph par exemple. J’imagine que cela peut être difficile à comprendre pour certains de vos collègues de votre majorité plurielle.

Le problème derrière cette nouvelle répartition c’est que dans le même temps il n’y aura pas de transfert automatique des enseignants. Sans être fort en maths, on peut facilement imaginer que ces fermetures entraîneront forcément des effectifs plus chargés, voire surchargés dans certaines écoles que je viens de citer.

De plus, monsieur le maire, et je vous le dis tranquillement, vous allez fragiliser trois quartiers, Saint Marc, Bellevue et Quatre Moulins. Ce sont des quartiers certes différents, mais qui reposent tous les trois sur un maillage et un lien social qui doivent être préservés et renforcés, et dont les écoles, ce n’est pas à vous que je vais l’apprendre, sont un des principaux vecteurs.

Fermeture inacceptable car timing inacceptable.
Passons sur la forme de l’annonce, c’est-à-dire à la presse avant le personnel éducatif et les familles. Mais annonce juste avant les vacances scolaires et à quelques semaines seulement de la fin l’année.
Il était difficile de trouver un pire moment pour les parents, comme pour les équipes éducatives et bien sûr pour les enfants eux-mêmes.
Tout ceci, monsieur le maire, sans un minimum de concertation et de transparence.

Enfin, avez-vous anticipé, en tant que maire de Brest et donc gestionnaire, l’utilisation des locaux qui seraient ainsi libérés ?
Je crois savoir que pour Madeleine-Porquet, un projet de crèche est à l’étude, mais le Valy-Hir ? Levot ?

Pour terminer, je voudrais revenir sur les raisons réelles de cette fermeture. Vous devez gérer aujourd’hui le « comment », à savoir, comment faire pour répartir ces enfants.

Je crois qu’il faut aussi s’interroger sur le « pourquoi » de cette mesure. Comment en est-on arrivé là ? D’autant plus que je ne vous cacherais pas mon inquiétude, et c’etait dans la presse il y a quelques jours, quant à l’avenir de deux autres écoles isolées, Robert-Desnos à Lambézellec et Kérangoff à Recouvrance.

Vous parlez d’adapter le réseau scolaire et d’écoles surdimensionnées. Je vous répondrai qu’une fois encore, nous payons « cash » la baisse continue des effectifs, près de 2.870 élèves en dix ans, qui n’est que la conséquence directe de la baisse de la démographie.
Ces fermetures d’écoles portent l’échec de la politique démographique de François Cuillandre.
Je ne peux m’empêcher de faire un lien entre la politique de grands travaux à plusieurs centaines de millions d’euros qui est menée et votre précipitation à fermer en catastrophe 3 petites écoles, y compris pour raisons financières. Le décalage est incroyable.

Si Brest, contrairement à d’autres villes de même taille, disposait d’une dynamique de développement, et d’une réelle politique volontariste, nous ne serions pas confrontés au déclin que nous connaissons aujourd’hui et dont la fermeture de ces trois écoles est la preuve.

Il n’en demeure pas moins que vous devez, compte tenu des arguments que je viens de vous présenter, et que nous ont rappelés les parents, décider d’un moratoire. Vous sortiez par le haut de ce dossier.
Et je rappellerai, mais vous le savez sans doute, que votre homologue quimpérois, Bernard Poignant a fait ce choix de la raison, il y a quelques semaines. Après avoir annoncé la fermeture et trois petites écoles, il a au final accepté un moratoire.

Monsieur le maire, vous êtes aujourd’hui sensibilisé par les brestois à la réalité. Il ne s’agit pas de vous désavouer.
Nous vous demandons de prendre aujourd’hui la décision d’un moratoire d’un an pour ces 3 écoles.

Je vous remercie.

2- Datant du 17 mai

lire en direct sur le blog de R. Le Floc'h

Communiqué sur fermetures d’écoles

25, mai 2010 par Renaud Le Floc'h

Ci-dessous un communiqué publié dans le Télégramme le 17 mai dernier.

Écoles fermées. L’UDC interpelle le maire

Dans un communiqué, le conseiller municipal Renaud Le Floc’h (Union de la droite et du centre) demande, au nom du groupe, au maire de Brest, François Cuillandre, de revenir sur son refus d’un moratoire d’un an pour la fermeture de trois écoles maternelles. Il écrit notamment: «Tous les élus comme les familles reconnaissaient la nécessité de réorganiser ou de fermer des écoles. Mais la mise en oeuvre de cette décision se fait dans un timing inacceptable. «Si aujourd’hui, le maire et l’équipe municipale refusent ce moratoire, c’est par crainte (nous l’avons compris à demi-mot) que les parents bloquent tout et s’organisent pendant une année afinde contester les fermetures! Les craintes injustifiées du maire de Brest ne doivent pas pénaliser 174enfants. Et le message des parents est sans équivoque: ils s’engagent à ne pas s’opposer, si les fermetures sont reportées d’un an (…)».

«Grand écart»
Et le conseiller municipal Renaud Le Floc’h de poursuivre: «Les membres de sa majorité (communistes, verts, radicaux, UDB, Brest Nouvelle citoyenneté) se sont livrés, lors du conseil, à un grand écart idéologique digne des meilleurs équilibristes. Ils ont surtout donné l’impression d’ignorer et de mépriser complètement les familles. Si l’Union de la droite et du centre se retrouve aux côtés de FO et de Sud, ce n’est pas par calcul politique. C’est simplement parce qu’il en va de l’intérêt de tous les Brestois (…)».

mardi 25 mai 2010

les mercrdi d'la mairie



1- rendez-vous demain matin, 10h30, mairie centrale
au programme:
-chants,
-percussions,
-discussions,
-travail du souffle et du son avec des ballons de baudruche

venez nombreux!!

2- sur Ouest France, compte-rendu de mercredi dernier:

Fermetures d'école : les parents à la mairie - Brest

jeudi 20 mai 2010

Ils n'ont pu rencontrer le maire, à qui ils voulaient demander un moratoire d'un an. Et ont fait savoir qu'ils reviendraient.

Après la fermeture annoncée des écoles maternellesPorquet, Levot et Valy-Hir à la rentrée, syndicats et associations de parents demandent un moratoire d'un an avant afin de pouvoir s'organiser. « Beaucoup d'entre nous sont pris de court. Des familles se sont engagées auprès de leur assistante maternelle, d'autres n'ont pas de voiture pour conduire les enfants dans un autre quartier », explique Patricia Peigné, représentante des parents d'élèves de l'école Levot.

Mercredi prochain

En effet, pour les parents la promesse selon laquelle les enfants seront scolarisés à proximité n'est pas viable, « soit pour des problèmes de places en classe ou à la cantine, soit pour cause de vétusté des locaux ».

En outre, ce délai souhaité « pourrait permettre d'inscrire les enfants scolarisés à Levot à l'école du Pilier Rouge, qui doit ouvrir au début de l'année prochaine. »

Les parents demandent également une entrevue avec le maire. Ils ont finalement été reçus par son cabinet, qui n'a pas donné suite à cette demande. « Nous comprenons que le maire ne revienne pas sur la décision de fermeture. Mais nous ne comprenons pas qu'il refuse de nous rencontrer. Nous reviendrons donc investir le hall mercredi prochain à 10 h 30 », déclare Olivier Cuzon de Sud Education.

De son côté, la mairie rappelle que « la fermeture des trois écoles maternelles a été rendue techniquement possible par la possibilité matérielle de répartir les sept classes correspondantes dans les écoles avoisinantes ». Aussi, elle invite les familles à venir en mairie réinscrire leurs enfants.

Si l'école choisie par les parents est soumise à un périmètre, ils doivent faire une demande de dérogation qui sera examinée en priorité par la commission. Une première commission de dérogation s'est réunie hier mercredi.

mercredi 19 mai 2010

... RETOUR



Après une pause impromptue de plus de 10 jours, le site du CMEL reprend du poil de la bête.
Attention, silence de ce site ne signifie pas inaction des parents, la preuve avec un récapitulatif des jours derniers:

première semaine de mai, suite au conseil municipal du 4 ayant voté les fermetures :
- inscriptions massives des enfants de Levot à République-Sanquer (suivant la logique puisqu'il s'agit de l'école référente, la plus proche, prétendument "en train de se dépeuplée" comme toutes les grosses écoles alentour- en l'occurrence Pilier Rouge, dont les locaux sont fermés pour cause de travaux jusqu'en 2011et qui a donc été transféré à Penn ar Creach...) avec généralement en second choix une école privée, le plus souvent l'Immaculée Conception, là encore en toute logique puisqu'elle est située à côté de République-Sanquer.
- dès le 7 mai, les parents apprennent que la directrice de la maternelle République-Sanquer (Mme.Tizérarine) a reçu l'instruction de la mairie de ne plus accepter d'inscription jusqu'à nouvel ordre. Par ailleurs, la mairie a bloqué les inscriptions à Sanquer directement dans son système informatique, alors même que les employés continuent à recevoir les parents et réalisent des inscriptions "fictives".
- nouvelle campagne d'affiches et d'affichages

deuxième semaine de mai :
- réunion du CMEL, le point sur les objectif, actions, etc.(voir article correspondant)
- conférence de presse dénonçant le mépris de la mairie face à nos demandes répêtées de rendez-vous ( par courrier et par l'intermédiaire de P.Maille). Les familles attendent des réponses à leurs questions, le maire les met en difficultés pour la rentrée scolaire en refusant le moratoire.

troisième semaine de mai:
aujourd'hui mercredi 19, début des "mercredi d'la mairie"... voir article correspondant.

récapitulatif de la réunion du mardi 11 mai

La réunion du mardi 11 mai a permis de relancer réflexion commune et prévisions d'actions. Il a été dit que:

  • Paroles, paroles... (Dalida).
Nous n'avons pas de nouvelles du rdv demandé par courrier et par l'intermédiaire de pierre Maille, la mairie a donc été relancée pour obtenir un rendez-vous avec F.Cuillandre. La secrétaire s'est engagée a nous rappeler le lendemain car nous sommes jusqu'à présents ignorés. Promesse NON tenue.

Mr Sawicki avait promis un suivi individualisé des familles, à part l'inscription provisoire à Sanquer nous n'avons rien vu venir. Problème de mémoire?? d'organisation? Promesse NON tenue.

  • Préparation de la conférence de presse, faire savoir :
Que les familles attendent des réponses à leurs questions
Que le maire met en difficultés des familles pour la rentrée scolaire en refusant le moratoire,
nous donnerons des exemples précis de familles en grande difficulté une maman sans permis et ses 3 enfants dont un nourrisson qu'elle allète, une autre, enceinte et mère de 4 enfants , sans compter celle qui avait expliqué que ses problèmes de santé l'avait conduite à justement inscrire sa fille à Sanquer... ... ...
Que nous voulons savoir en terme de cout combien couterait un moratoire. Et combien coute la solution des navettes? Sur quoi a été basée leur stratégie de fermeture?
Des affiches avec la tete de cuillandre et l'autre affiche avec celle de Sarkozy vont etre collées partout.
L'opinion public doit savoir comment la mairie gère ce dossier, et quel honte de ne pas accepter le moratoire d'un an laissant les familles dans des situations inacceptables.

  • Actions:
Si pas de réponses dans la semaine rendez-vous mercredi 19 matin 10h30 en mairie centrale pour montrer qu'on est toujours là et qu'on ne lâchera pas.
On leur a dit" il n'y aura pas de conflit si vous nous accordez un an " mais au cas contraire.....action!!!

vendredi 7 mai 2010

On comprend mieux...



"La place d'une grande ville passe par
un Ikéa,
un multiplexe
et une équipe de foot en ligue 1"
François Cuillandre sur Breizh-izel, vendredi 7 mai 
 
En résumé: consommation de biens et divertissement sont les mamelles de la Nation...
Bon alors tout de suite ça relativise notre position, l'éducation des enfants ne pouvant effectivement pas rivaliser avec un Ikéa, de même que les situations difficiles dans lesquelles se retrouvent les familles ne font pas le poids face au multiplexe...
Chacun son sens des priorités.
Le bon côté des choses, c'est qu'avec ce genre d'affirmation, on le sent beaucoup plus sincère que lors de sa campagne électorale!

jeudi 6 mai 2010

SUR LE BLOG DE LAURENT PRUNIER...

...voici un très bon résumé des réctions suite au conseil municipal de mardi 4 mai,
tout ce qui suit est donc tiré du Blog de Laurent prunier (élu du groupe UMP au conseil municipal de Brest).

Conseil municipal agité: ma lettre à François Cuillandre (+ revue de presse : réactions en chaîne)



Suite au Conseil houleux de mardi, j’ai décidé d’écrire au Maire afin de l’alerter sur les risques juridiques qui pèsent à mon sens sur les délibérations adoptées dans le vacarme et lui ai suggéré de convoquer un nouveau Conseil Municipal:
Monsieur le Maire,
Le Conseil municipal du mardi 4 mai ne s’est pas tenu dans des conditions satisfaisantes.
En effet, après avoir laissé la parole aux parents d’élèves présents pour demander un moratoire sur la fermeture des trois écoles maternelles (Levot, Porquet, Valy Hir,), engagé le débat et procédé au vote de la délibération relative à ce dossier, vous avez décidé de poursuivre l’ordre du jour comme si de rien n’était.
Or, vous comme moi, savons que les manifestations de mécontentement qui ont suivi l’adoption de cette délibération, ont rendu le reste des débats incompréhensible.
Vous et votre majorité avez choisi d’ignorer la contestation et de procéder à la lecture et au vote de l’ensemble des textes prévus à l’ordre du jour, sans que les participants au Conseil puissent entendre les orateurs.
Très rapidement, je vous ai signalé, que compte tenu des circonstances, mon groupe ne participait plus aux débats et ne prenait donc plus part aux votes.
Vous avez poursuivi, dans un vacarme assourdissant, et achevé le passage en revue de l’ordre du jour vers 19h.
Il est évident que l’ensemble des délibérations adoptées, après le vote des fermetures d’école, sont entachées d’irrégularité, le consentement des conseillers n’étant pas éclairé, puisque ces derniers, non seulement n’ont pu ni entendre les déclarations, ni participer au débat. L’examen de la bande son suffira à le démontrer.
Alors qu’il vous appartenait, en tant que détenteur des pouvoirs de police, soit de répondre plus précisément aux inquiétudes des familles, et attendre leur départ, soit de demander un huis-clos pour l’examen du reste de l’ordre du jour, vous avez préféré « expédier » ce Conseil Municipal.
Ce passage en force - là où d’autres, par le passé, avaient patienté des heures - fait courir un risque juridique aux textes adoptés. En effet, il y a fort à parier que la moindre contestation relative à ces délibérations aboutirait à leur annulation.
Des textes importants étaient à l’ordre du jour, je pense notamment à ceux consacrés au Stade brestois ou les subventions accordées aux associations, sans parler de la présentation du rapport de la chambre régionale des comptes qui n’a donné lieu à aucun débat. Assurer leur stabilité juridique est votre devoir. Votre attitude relève selon moi de la plus grande légèreté.
C’est pourquoi, je ne saurais que trop vous conseiller de convoquer un nouveau conseil municipal afin de délibérer sereinement et en toute légalité sur les délibérations C2010-05-039 à C2010-05-070 que je considère comme non étudiées ce mardi.
Il n’est malheureusement pas possible de revenir sur celle concernant les écoles puisqu’elle a été adoptée dans un calme tout « relatif », mais là encore, je pense qu’il aurait été plus sage d’accorder le moratoire d’un an demandé. Il n’est pas trop tard pour revenir sur votre décision, sachant que les arguments de votre majorité selon lesquels les familles en profiteraient pour organiser un an de « guérilla » ne tiennent pas et vont à l’encontre de toutes leurs déclarations.
Je vous demande de bien vouloir reconsidérer votre position.
Vous remerciant de l’intérêt que vous porterez à ce courrier, et dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.
Laurent PRUNIER
Conseiller Municipal
Conseiller Communautaire
Ci dessous une revue de presse du jour, les réactions allant de l’extrême gauche à la droite en commençant par le Modem:
Le MoDem évoque une «confusion totale»
Huées du public, des délibérations prises entre deux coups de sirène… Le conseil municipal de mardi soir a marqué lesesprits. Depuis, les réactions coulent à flots.
Modem:
Pour Christine Margogne, déléguée du MoDem Brest, «leconseil municipal de ce 4 mai restera dans les annales comme celui de la confusion la plus totale». Dans un communiqué, elle explique : «Confusion des genres, d’abord : on a vu des élus de gauche, communistes en tête, devoir ravaler leurs discours habituels de défense du service public pour tenter de justifier la fermeture d’écoles maternelles publiques de quartier. D’autres regarder vaguement ailleurs lors du vote en tentant d’ignorer les huées du public. Cefurent donc les élus d’opposition “de droite” (du centre et indépendants) qui prirent la défense des familles et personnels des écoles menacées par une politique municipale qui semblait bien, pour le coup, copiée sur la logique comptable du gouvernement…
Le rapprochement de fait UMP-FO-Sud pourrait faire sourire s’ilnedémontrait pas l’absurdité des étiquettes lorsqu’il s’agit de la défense concrète des citoyens…. C’est cela que n’a semble-t-il pas compris notre municipalité, huée et chahutée par un public rendu furieux par l’absence de réelle concertation. Car, que demandaient-ils, ces dangereux contestataires? Rien d’autre qu’un délai d’un an pour permettre à toutes les parties concernées de se préparer sereinement aux nouvelles conditions créées par le réaménagement et la rationalisation nécessaires (chacun l’admettait) du parc scolaire brestois. Était-ce vraiment trop demander?».
Et d’ajouter : «Toujours est-il que le conseil municipal s’est poursuivi cahin-caha dans la confusion la plus totale, les huées et autres sirènes couvrant le reste des délibérations, ne permettant même pas aux élus de savoir pour quoi ils votaient. Belle image de l’exercice serein de la démocratie locale! (…) Au-delà des querelles politiciennes, le Mouvement démocrate brestois demande la prise en compte prioritaire de l’humain dans la gestion de ces dossiers délicats. Les nécessités d’une saine gestion ne sont pas incompatibles avec le dialogue et le respect mutuel».

La Gauche Debout
La Gauche debout demande des comptes
La Gauche debout réagit elle aussi et demande des comptes. «Face à des parents qui ne s’opposaient même pas à la fermeture des écoles mais qui demandaient un moratoire d’un an, les groupes de la majorité ont opposé explicitement le même refus. Pourtant, au-delà de la dénonciation d’une décision abrupte et indirecte, les représentants des trois écoles ont dit pouvoir comprendre certains arguments de la mairie. Elles ont rappelé que cette année de sursis devait permettre d’envisager plus sereinement la rentrée prochaine, d’intervenir concrètement dans le projet éducatif local et de faire vivre une démocratie participative à Brest (…).
Puisqu’il est question de stricte gestion, sans facteur humain, le collectif Gauche debout demande que soit présentée au public, l’économie attendue avec ces fermetures, le programme pluriannuel des investissements prévus dans les établissements publics sur cinq ans etles sommes allouées aux écoles privées sans obligation réglementaire».

Union de la Droite et du Centre:
L’opposition dénonce un «passage en force»
Estimant que le conseil ne s’est pas déroulé dans des conditions satisfaisantes, Laurent Prunier, chef de file de l’opposition, a adressé un courrier au maire. «Vous comme moi, savons que les manifestations de mécontentement, qui ont suivi l’adoption de la délibération sur la fermeture des écoles, ont rendu le reste des débats incompréhensible. Vous et votre majorité avez choisi d’ignorer la contestation et de procéder à la lecture et au vote de l’ensemble des textes prévus à l’ordre du jour, sans que les participants au conseil puissent entendre les orateurs (…). Vous avez poursuivi, dans un vacarme assourdissant, et achevé la séance vers 19h.
Il est évident que l’ensemble des délibérations adoptées, après le vote des fermetures d’école, sont entachées d’irrégularité, le consentement des conseillers n’étant pas éclairé, puisque ces derniers n’ont pu entendre les déclarations, ni participer au débat. L’examen de la bande-son suffira à le démontrer. «Alors qu’il vous appartenait, en tant que détenteur des pouvoirs de police, soit de répondre plus précisément aux inquiétudes des familles, et attendre leur départ, soit de demander un huis-clos pour l’examen du reste de l’ordre du jour, vous avez préféré “expédier” ce conseil.
Ce passage en force fait courir un risque juridique aux textes adoptés. Il y a fort à parier que la moindre contestation relative à ces délibérations aboutirait à leur annulation. Des textes importants étaient à l’ordre du jour, je pense notamment àceux consacrés auStade (…). C’est pourquoi, je ne saurais que trop vous conseiller de convoquer un nouveau conseil municipal afin de délibérer sereinement et en toute légalité.
«Il n’est malheureusement pas possible de revenir sur celle concernant les écoles, puisqu’elle aétéadoptée dans un calme tout “relatif”, mais là encore, je pense qu’il aurait été plus sage d’accorder le moratoire d’un an demandé. Il n’est pas trop tard pour revenir sur votre décision…».

Note du Télégramme:
Le conseil pourrait à nouveau se réunir
Un contrôle est en cours. Les services de l’administration générale de la ville analysent de près, d’un point de vue juridique, la manière dont ont été votées certaines délibérations. S’il s’avérait qu’elles sont entachées d’irrégularités, une nouvelle séance serait programmée, nous dit-on à la mairie, sachant qu’il faut 24 heures pour convoquer les conseillers municipaux.

mercredi 5 mai 2010

communiqué de presse, rencontre avec P.Maille

1) rencontre avec P.Maille : une ouverture?


Ce soir, les représentants des écoles Valy Hir et Levot (M. Porquet était excusé) ont eu une rencontre très constructive avec Pierre Maille, président du Conseil général.

Nous avons pu lui exposer sereinement notre demande de moratoire d'un an. Il a pris acte de cette demande et s'est engagé à intercéder auprès du maire de Brest F. Cuillandre. Nous espérons maintenant que ça débouche sur une rencontre avec le maire et une réouverture du dossier.


2) communiqué de presse de SUD éducation

Fermeture d'écoles : encore des pertes de classes pour Brest ?

Le conseil municipal a tranché : les écoles Levot, Valy hir et Madeleine Porquet fermeront leurs portes. Les arguments des parents n'auront pas eu raison de la logique comptable de la municipalité : dont acte !
Mais la demande des parents mardi soir était clairement d'obtenir un sursis de un an ! Un an pour pourvoir s'organiser au quotidien ! Un an pour préparer les enfants à une nouvelle classe, dans une nouvelle école ! Là dessus, les parents se sont vu opposer un silence assourdissant !
Et c'est le groupe UMP, du même parti que celui qui ferme des classes par milliers (dont les CLIS de Brest/Langevin et de Plouzané) qui s'est montré à l'écoute des situations de détresse de certains parents.

Encore des pertes de postes pour Brest ?
Le risque est considérable aujourd'hui que l'Inspecteur d'académie profite de ces fermetures d'écoles pour ne pas redistribuer sur la ville les sept postes implantés dans écoles fermées. Les regroupements des enfants sur les écoles environnantes va permettre des économies d'échelle puisque les classes seront encore plus chargées. Alors que la ville de Brest qui perdait des postes à chaque carte scolaire, était relativement épargnée cette année,
on peut craindre que ce ne soit une nouvelle opportunité pour l'IA de supprimer des postes à la rentrée. Là encore, un moratoire aurait permis de s'attacher quelques garanties.
SUD éducation appelle les citoyens attachés au service public à continuer d'exiger un moratoire sur les fermetures d'école. D'ores et déjà, nous serons de la plus grande vigilance sur le fait que les sept postes supprimés suite aux fermetures soient bien redistribués sur la ville.

rendez-vous

demain jeudi 6 mai
réunion à 17h00, à l'école Levot

dimanche 9 mai
une petite fête au Petitparc -l'école de Quimper- est organisée.
Nous y avons été invités, nous en profitons d'ailleurs pour les remercier sur ce blog.
L'actualité sera à l'ordre du jour : les 3 CLIS menacées de fermeture, nos 3 écoles. L'occasion de se rencontrer, d'échanger de vive voix, et de profiter de leur "tribune médiatique" pour faire part de nos revendications.
Encore une fois, merci au Petitparc!

Impasse Le Noac’h
Un pédibus musical partira de la mairie Annexe d’Ergué Armel à 10h30
CHORALE DES ENFANTS DE L'ECOLE à 11h
POT DE L'AMITIE à 11h30
SUIVI
GRAND PIQUE-NIQUE MUSICAL
(prévoir sa nappe à carreaux et son panier repas)
APRES-MIDI MUSICAL

source:
http://dupetitparc.over-blog.fr/

à la radio

Interview d'Olivier Cuzon sur France Bleue Breizh Izel, ce matin, à propos des fermetures de nos écoles et des CLIS:

écouter

mardi 4 mai 2010

le conseil municipal dans la presse...

article ouest france:

Brest

Parents en colère contre fermeture d’écoles : le conseil municipal de Brest perturbé


voir la vidéo

Éducation mardi 04 mai 2010
Ce mardi, vers 19 h, deux heures après le début de la séance, François Cuillandre, maire de Brest, a suspendu temporairement le conseil. Dans le fond de la salle, des parents en colère avaient actionné la sirène d’un mégaphone et perturbaient le fonctionnement de l’assemblée.
Ils protestent contre la fermeture des trois écoles maternelles Levot, Valy-Hir, et Madeleine-Porquet en juin prochain. Les parents, dont les représentants ont pu s’exprimer, demandaient un moratoire d’un an. Peine perdue. Toute la gauche s’est prononcée en faveur de la fermeture. La droite a voté contre.
Le maire de Brest a redonné la parole aux parents. Puis le conseil a repris malgré les perturbations. Il s’est terminé vers 19 h 15..


article télégramme:

Brest (29). Fermeture de trois écoles : les parents perturbent le conseil

[Video]

4 mai 2010 à 21h10
C’est désormais acté : les écoles maternelles brestoises Levot, Porquet et Valy-Hir vont fermer. Les élus en ont ainsi décidé, ce soir, après un débat auquel des parents d’élèves ont pris part. Avant de perturber la suite du conseil...

Marc Sawicki, adjoint à la politique éducative locale, l’a annoncé le mois dernier : "Trois écoles maternelles isolées fermeront leurs portes à la rentrée prochaine. Il s’agit de Madeleine-Porquet et Levot, surdimensionnées pour les deux classes qu’elles accueillent, et le Valy-Hir qui est dans un état dégradé".
Pour la ville, "il s’agit d’adapter son réseau scolaire public aux enjeux de l’action éducative, le tout dans un contexte de baisse continue des effectifs". En dix ans, le nombre d’élèves inscrits dans les écoles publiques a sensiblement diminué. Ils sont aujourd’hui 8.290 répartis dans 73 établissements.
Face à la nécessité de maintenir des conditions d’accueil optimum tant pour les enfants que pour les enseignants, la collectivité souhaite "concentrer ses moyens sur des opérations de rénovation et de restructuration de groupes scolaires", comme elle l’a fait pour Kérinou et le Pilier-Rouge.
Des arguments qui n’ont pas convaincu la quarantaine de parents d’élèves présents dans la salle, ni les syndicalistes.
Pas de moratoire
Tous regrettent "la manière brutale" de l’annonce et demandent un moratoire d’un an, soutenus dans cette démarche par les élus de l’opposition, qui réclament eux-aussi ce moratoire. Marc Sawicky et les élus de la majorité "doutent qu’un moratoire, qui risque d’entretenir un climat de tension, soit une solution face à la réduction constatée du nombre d’enfants".
François Cuillandre a rappelé l’évolution des effectifs et des budgets de ces dernières décennies : 12.000 élèves en 1990 pour un budget de 11,754 M d'euros, soit 924 euros par élève ; 10.000 élèves en 2000 pour un budget de 17 M d'euros, soit 1.164 euros par élève ; 8.290 élèves en 2010 pour un budget de 22 M d'euros, soit 2.658 euros par élève.
La fermeture des écoles maternelles Levot, Porquet et Valy-Hir a été adoptée à la majorité, sous les huées des manifestants, qui ont sérieusement perturbé la suite du conseil par leurs slogans et la mise en route d’une sirène de mégaphone.
Laurent Prunier et les élus de son groupe ont quitté la séance à 18 h 35 devant tant de cacophonie et n’ont pas pris part aux votes suivants. L’élu d’opposition a fait savoir, à l’issue du conseil, que, comme la séance ne s’était pas déroulée dans des circonstances normales, il allait intenter un recours pour contester les délibérations de ce mardi 4 mai 2010.
François Cuillandre a poursuivi l’ordre du jour, faisant adopter toutes les délibérations à l’unanimité. Le rapport de la Chambre régionale des comptes, qui devait être abordé durant cette séance, est purement et simplement passé à la trappe. Les élus d’opposition le regrettent sans doute, le maire aussi : "On avait des réponses à apporter".
  • Guy Pellen

tout le monde ce soir à la mairie

C'est LE grande jour...
Le Conseil Municipal vote la fermeture de nos écoles...
Venez nombreux ce soir à la mairie, RV 17h place de la liberté

compte rendu de la réunion à Madeleine Porquet, apprenons la grammaire avec nos élus



1) Apprenons la grammaire avec nos élus



Avant de commencer notre résumé d'hier soir, nous avons jugé primordial de revenir sur une donnée fondamentale dans toute tentative de relation humaine, sociale et collective, a fortiori dans le débat politique et citoyen.
Il s'agit de l'utilisation du support privilégié, chez l'homme, (et surtout chez l'homme en train de discuter), qu'est la parole, véhiculée au travers de la langue française, du moins pour celui qui discute avec ses élus ou ses électeurs potentiels en France. Il est vrai que si nous ne nous mettons pas tous d'accord sur un certain nombre de règles communes en matière d'expression... on ne pourra jamais se comprendre! Une moins bonne maîtrise de notre langue aboutit parfois à des malentendus, des confusions, et peu engendrer tout un tas de problèmes...
Or, lorsqu'il a été rappelé à M.Sawicki que sur le site de élus socialistes une erreur subsistait toujours, en réalité plusieurs, mais il y en a une singulièrement malencontreuse, certes, mais bon, qui nous agace particulièrement quand même, celui-ci nous a répondu qu'il s'agissait d'un problème de grammaire. Un problème de grammaire.

"Afin d’accompagner au mieux ce changement, Marc Sawicki, adjoint à l’éducation, a rencontré les directeurs et représentants des parents aux trois conseils d’école de Levot, Porquet et Valy-Hir. Il a rencontré également les parents siégeant dans tous les conseils d’écoles de la ville."*

Nous proposons donc une tentative d'hypothèse, que tout-e lectrice-teur pourra contester, approfondir, compléter, nous accepterons toutes les propositions!
- L'utilisation du passé composé (a rencontré) dans une phrase complétée d'une proposition circonstancielle de but (Afin d’accompagner au mieux ce changement ) laisse entendre au lecteur pourvu d'une maîtrise commune de la langue que l'action de rencontrer a été réalisée soit avant soit en même temps que l'action portée par la proposition circonstancielle de but (Afin d’accompagner au mieux ce changement). Or, telle qu'elle nous a été et nous est encore annoncée, cette décision ("déjà prise, il n'y a pas a revenir là-dessus", dixit le délégué à la PEL) n'a fait l'objet d'aucune rencontre particulière préparatrice, les directrices et parents élus APE n'ont été avertis que par voie de presse, comme tout le monde.
De plus, rappel est fait que M.Sawicki n'a été vu dans aucun des conseils des 3 écoles (mais peut-être que déjà à l'époque, les crises d'invisibilités commençaient à frapper les élus socialistes...)!

- De plus, lorsqu'il est écrit " Il a rencontré également les parents siégeant dans tous les conseils d’écoles de la ville" l'adverbe également sous-tend une idée d'ajout, comme si les parents élus APE de toutes les écoles de Brest avaient été vus lors d'une grande réunion et ce, "Afin d’accompagner au mieux ce changement". Si tel a été le cas, on n'a pas daigné inviter nos élus APE, considérant sans doute nos écoles comme déjà fermées...
Mais voyons, c'est impossible! puisqu'on vous dit que la décision ne sera débattue puis votée que ce soir...

2) compte rendu de la réunion à Madeleine Porquet

Hier soir, la réunion tenue à Madeleine Porquet a rassemblé un grand nombre de parents, des représentants de notre école et du Valy Hir. Jusqu'à 21h30, les parents ont pu entendre les arguments exposés par M.Sawicki et ses collaborateurs, et exprimer leur grand mécontentement face à une décision jugée arbitraire, brutale, peu encombrée par les valeurs démocratiques et sociales revendiquées par la majorité municipale.
Au-delà du non-sens de fermer une des écoles les mieux adaptées à la maternelle de Brest, dans un contexte de fermeture de poste pour l'école la plus proche (Quizac) de surcroît, les délégués du Valy Hir ainsi que nous-mêmes avons été frappés par la similitude des incohérences de cette décision dans les 3 cas:
- la mairie évoque un dépeuplement des écoles, mais à chaque fois les écoles alentour semblent pour le moins chargées et/ou mal adaptées à l'accueil de classes maternelles
- des promesses en terme d'emplois sont faites, alors qu'il est envisagé un éparpillement des enfants (donc, pas d'ouverture de poste)
- alors qu'il nous a été réaffirmé qu'il ne s'agissait de faire des économies ni de récupérer à tout prix des locaux, un refus net de créer des groupes scolaires permettant de désengorger les écoles voisines souvent très chargées nous a encore été opposé, alors même qu'il permettrait d'abonder dans le sens d'un "choix d’adapter le réseau scolaire aux évolutions de notre ville, tout en renforçant la qualité de l’accueil des enfants et les moyens pédagogiques, dans le cadre d’une politique éducative ambitieuse". *

Nous nous permettons de plus de souligner que si la réunion a pu avoir lieu la veille (!) du Conseil Municipal pendant lequel la décision de ces fermetures doit être "débattue" puis votée, (dans un sens ou l'autre), ce n'est que sur demande des parents, le rendez-vous initial avait été fixé après le Conseil Municipal. Est-ce cela que M.Sawicki appelle « Soutenir l’implication collective des parents »** ? Il s'agit pourtant du deuxième objectif de la quatrième "Grande Orientation du PEL Brestois"**, mais citons-le directement :

"Les parents sont les premiers éducateurs de l’enfant et du jeune. Il s’agit donc de favoriser leur implication et leur mobilisation au sein de la communauté éducative : renforcer l’information en leur direction, garantir leur représentation dans les instances éducatives du quartier ou de la ville, mieux connaître leur point de vue, développer leur participation à des actions collectives… Et ce, de façon à ce que les parents reprennent la place qui est la leur dans le processus éducatif."**

Ah, oui, c'est beau, ça sonne bien dans le texte et nous sommes tout-à-fait d'accord avec lui, du moins le croyions-nous, parce qu'on n'a peut-être pas tout compris, question de grammaire, sans doute!


* cf site des élus socialistes BMO
** cf site du PEL de Brest

lundi 3 mai 2010

En solidarité aux CLIS menacées de fermeture également...

... Nous n'oublions pas les 3 CLIS menacées elles aussi de fermeture: P.Langevin à Brest, Kroas Saliou à Plouzané et Kerjestin à Quimper. 


 Leur site:
http://sauvonslesclis29.over-blog.fr/article-clis-de-kerjestin-49611603.html

Leur pétition:
http://sauvonslesclis29.over-blog.fr/ext/http://www.mesopinions.com/contre-la-fermeture-des-trois-CLIS-menacees-en-Finistere-petition-petitions-f6b72ed91a701f3b7917d4a87d994645.html

lundi 3 mai: rencontre avec les élus communistes, réunion à Madeleine Porquet


1) Rencontre avec les élus communistes

Suite aux déclarations (ci-dessous) de M.Bellec, conseillère municipale, nous craignions un peu que les élus communistes soient à leur tour touchés par la crise d'invisibilité qui semble avoir soudainement frappé les représentants de la gauche plurielle...

extraits du journal d'information édité par les élus communistes du pays de brest.
N°60 Mars/Avril 2010 page 4.
" à propos de la fermeture de 3 écoles maternelles à brest."
/...dans ce dossier, il s'agit bien de regroupement d'établissements scolaires qui, isolés, étaient pour deux d'entre-eux sous utilisés et vétuste pour un autre. Au vu de ces éléments, cette décision participe bien à l'idée que nous nous faisons d'une occupation de locaux la plus équilibrée possible sur la ville, et n'enlève rien à notre attachement à service public de proximité. Celui-ci, malmené par une politique nationale de régression, a vocation à s'adapter aux besoins de la société si nous voulons lutter contre les inégalités entre les sexes, le handicap et favoriser la justice sociale.
Ces regroupements permettent d'anticiper de prévisibles fermetures de classes, qui, ne nous y trompons pas, relèvent des décisions arbitraires de rectorat d'Académie, et l'exemple de la suppression de la CLIS à l'école Langevin en est un bien triste témoignage."

Claude Bellec, conseillère municipale.


Réaction d'olivier Cuzon, de Sud Education:

Olivier Cuzon
A l'attention de Claude Bellec,
Bonjour Claude,
A la lecture de ton papier dans votre journal des élu-e-s, je souhaitais de faire part de ma totale désapprobation. Pour justifier les fermetures d'écoles, tu écris : "Ces regroupements permettent d'anticiper de prévisibles fermetures de classes, qui, ne nous y trompons pas, relèvent des décisions arbitraires de rectorat d'Académie".
D'abord, sur la forme, ne penses tu pas que les décisions de la municipalité sont elles aussi perçues comme arbitraires ?

Et sur le fond, est-ce que tu penses que c'est le rôle d'une municipalité de gauche "d'anticiper de prévisibles fermetures" ? Au contraire, la municipalité de Brest et ses élu-e-s communistes devraient être au coude à coude avec les syndicats, les parents et la communauté éducative pour lutter et faire échouer les projets fermetures par milliers dans l'Education nationale (16.500 l'année prochaine), sûrement pas pour les anticiper ?

Ces fermetures sont discriminatoires et leur annonce brutale et sans concertation a été une violence pour les acteurs de terrain.. Un moratoire d'un an est la moindre des choses que la municipalité peut faire pour rattraper cette faute dans leur communication.

2) Réunion à M.Porquet à 19h00

Levot envoie ce soir 2 déléguées aux côtés de M.Porquet, pour leur rencontre avec Marc Sawicki.
Au programme: discussion, toujours, autour de la fermeture de cette école, qui compte, rappelons-le une fermeture de poste en plus dans l'école voisine Quizac!!
Pour les autres, le reste du CMEL et le Valy Hir auront au même moment la charge de préparer notre passage au conseil municipal...


Courage à tous!!!

dimanche 2 mai 2010

le facteur sonne toujours ...3 fois.

Du courrier pour la mairie!

1) Sud Education

! : 2 rue Amiral Nielly, 29200 Brest

( : 02.98.05.12.93

Brest, le 02/05/2010

Communiqué de presse :

Fermeture d’écoles : la mairie se doit d’accorder un moratoire.

Depuis une semaine, enfin, les élus municipaux sont venus à la rencontre de la communauté éducative (parents, enseignants, syndicats) des trois écoles maternelles frappées de fermeture : Valy Hir, Levot et M. Porquet. L’occasion pour eux d’expliquer les raisons qui les ont conduits à prendre cette décision mais aussi l’occasion d’entendre les arguments des personnels et des usagers contre ces fermetures que, à SUD éducation, nous continuons de juger arbitraires. Pour les parents, ces fermetures vont engendrer des contraintes quotidiennes : devant ces difficultés, quel n’est pas le risque d’une baisse de l’assiduité scolaire des enfants de maternelle ? Ou que des parents se tournent vers l’enseignement privé ?

Mais c’est la forme de l’annonce de la décision qui a le plus choqué : alors qu’aucun signe avant coureur n’avait circulé, alors qu’aucune concertation préalable n’avait été engagée, parents et personels ont découverts la fermeture de leur école par voie de presse. De telles annonces traumatisantes ne sont-elles pas dignes des “patrons voyous” ? Il n’y a eu aucune instance consultée (CTP, conseil d’école) et la mairie s’est comportée comme si les élus étaient infaillibles et leur décisions irrévocables. Ce n’est pas ça le respect de la démocratie sociale chère à la gauche.

Mardi, le conseil municipal doit se prononcer sur la fermeture de ces écoles : cette semaine, Marc Sawicki (élu à la politique éducative locale) a reconnu une erreur politique dans la brutalité de l’annonce de la décision. Pour tirer les conséquences de cette erreur, la majorité municipale se doit d’accorder un moratoire d’un an et sursoir à la fermeture de ces trois écoles.

Pour SUD éducation, Olivier Cuzon


2) La FCPE:
Courrier Mairie BREST 28 Avril 2010-1

3) le SGEN-CFDT:



compte rendu de la réunion du vendredi 30 avril

En présence de M. Sawicki, Mme Desprez, Mme Migot, M. Dauphin


Tout d'abord, un grand merci aux nombreux intervenants et soutiens venus assister à cette réunion, témoignant d'une grande solidarité pour la cause des écoles de proximité menacées de fermeture, au niveau :
- des écoles, avec la présence des représentants du Valy Hir (parents d'élèves et élue APE), M.Mandon élue APE de Kersibian, de M.Piton, Déléguée Départementale de l'Education Nationale,
- des écoles de notre quartier, avec la présence de M.Lebihan, directeur de Sanquer , de M.Tizérarine, la directrice de République, de M. Piton, élue APE de Sanquer,
- du quartier, avec la participation de mamans du quartier dont les enfants étaient à levot plus d'une décennie auparavant pour certaines, ou celles dont les enfants étant dans d'autres écoles, notamment Sanquer, sont venues nous soutenir, d'employés du Patronage Laïque Sanquer...
- syndical, au travers des représentants de Sud Education, de SNUP FSU, de la présence téléphonique de FO, des courriers de la FCPE, du SGEN-CFDT...
... et bien évidemment aux parents de notre école!
La liste est longue, nous en oublions ici sûrement et ils seront ajoutés au fur et à mesure, nous tenions cependant à signifier à tous et à chacun notre reconnaissance le plus tôt possible!

Le compte rendu de cette réunion de vendredi est résumé dans notre argumentaire. Celui-ci étant très riche et complet, et constituant notre cheval de bataille, retrouvez-le ci-dessus en page indépendante, à côté du programme électoral du Maire. Il a été enrichi des différentes interventions ayant eu lieu pendant la réunion.

vendredi 30 avril 2010

Le jeu vous a plu? on en remet une couche!... cherchez (encore) l'erreur





cette fois-ci, pour changer, on a mis les erreurs en rose (!) assorties de nos commentaires... en rouge.







Trois écoles maternelles regroupées à la rentrée

24 avril

Depuis 2000, la ville de Brest a perdu 2810 élèves de primaire. Ils sont aujourd’hui 8290. Pour accueillir ces enfants, la ville dispose de 73 écoles publiques et 757 salles de classes pour 349 enseignants.
Pour que le réseau scolaire reste cohérent et réponde aux besoins des familles il est nécessaire de l’adapter. En effet, plus les écoles sont petites, plus les coûts de fonctionnement, chauffage, électricité, personnel municipal, ainsi que les coûts d’entretien, sont importants. Par ailleurs, nous sommes convaincus qu’il vaut mieux mettre plus de moyens à disposition d’un plus grand nombre d’élèves que d’éparpiller les budgets de la collectivité sur des établissements accueillant très peu d’enfants.



Compte tenu de tous ces éléments, trois écoles surdimensionnées (seulement 2 classes vides à Levot, pas de salle de pause pour les ATSEM, ni de salles des profs, sinon, tout serait occupé!) ou nécessitant des travaux lourds (il nous semblait à la réunion du Valy Hir que les élus n'avaient qu'un a priori sur le coût mais rien de tangible, comme un devis, par exemple...) pour un petit nombre d’élèves vont être regroupées avec d’autres établissements de proximité (difficile à Levot puisque l'école de proximité en question est déjà pleine: une myenne de 28 enfants par classe...). Il s’agit des classes de maternelle des écoles Porquet (2 classes), Levot (2 classes) et du Valy Hir (3 classes), dont les enfants vont poursuivre leur scolarité dans un autre établissement voisin à la rentrée 2010.
Les 115 élèves concernés pourront être accueillis dans des classes ouvertes dans d’autres établissements situés dans leur quartier, à moins de 700 m de leur école d’origine (pour Levot, les écoles le plus proches hormis République, déjà menacée de sclérose sont Le Forestou - à 1,1 km de Levot, et 969 m pour Bugeaud, sans parler de ceux qui n'ont pas les moyens d'aller à la cantine, 4,4 km à pieds ça use, ça use...)

Afin d’accompagner au mieux ce changement, Marc Sawicki, adjoint à l’éducation, a rencontré les directeurs et représentants des parents aux trois conseils d’école de Levot, Porquet et Valy-Hir. Il a rencontré également les parents siégeant dans tous les conseils d’écoles de la ville. Un courrier détaillant les possibilités de scolarisation à été adressé à tous les parents concernés par ces changements.
En accompagnant les familles et les enfants concernés dans ce changement, la ville fait le choix d’adapter le réseau scolaire aux évolutions de notre ville, tout en renforçant la qualité de l’accueil des enfants et les moyens pédagogiques (cf ci-dessus, classes surchargées, cours de l'école beaucoup plus petite...) , dans le cadre d’une politique éducative ambitieuse.

Ces regroupements dans des écoles de proximité permettront de renforcer les moyens financiers sur l’offre pédagogique (bibliothèque, matériel informatique...) et sur le périscolaire (restaurants scolaires...).

Par ailleurs, les bâtiments rendus disponibles pourront trouver de nouvelles vocations, accueillir de nouvelles activités ou services au cœur des quartiers.